Il faut bien commencer !

Profitant de ce long pont, je suis retourné dans ma région d’origine: le Pays de Retz (+ d’info 1+ d’info 2+ d’info 3) et j’ai participé à mon premier triathlon en tant que licencié. Il s’agit du Triathlon Sprint de St Gilles Croix de Vie (station balnéaire la côte vendéenne). 

Alors que dans le Nord le soleil est au rendez-vous, à St Gilles Croix de vie c’est le vent et la pluie !
La mise en place dans le parc à vélo n’est pas très pratique. Celui-ci est situé directement sur le sable et les emplacements sont très rapprochés les uns des autres. J’ai également retenu la leçon de mannekeu sur la pose de la puce électronique .
A l’heure du briefing, on apprend le détail de la compétition:

Natation – 750 mètres: L’eau est à 14°C. Le courant étant de face, la distance a été diminuée.
Cyclisme – 20 Km: 5 boucles d’un circuit en ville. Le drafting est autorisé.
CAP – 5 Km: 2 boucles du parcours à pied. Une bonne partie de ce parcours ce fait directement sur le sable.
147 concurrents sont au départ.

Vous pouvez retrouver le parcours ici.

Avant le départ, première prise de contact avec cette mer. Elle est assez agitée et fraîche. 
Pang: c’est parti.

Dès le départ, je ne suis pas très à l’aise. J’ai du mal à passer les premières vagues et à trouver mon rythme de nage. Je bois plusieurs fois la tasse. Je nage tout de travers. Je n’arrive pas trouver une bonne respiration. Bref, ce n’est pas terrible du tout! La seule chose de positif, c’est que je n’ai pas froid. A la sortie de l’eau, un petit coup d’oeil derrière : je ne suis pas le dernier !
Arrivé au parc à vélo, le changement de tenue se passe bien (à part le sable qui est partout). Pour rattraper le circuit, il faut courir. Avec la pluie et le sable, ça glisse!

Le circuit est en ville. Ca vire dans tous les sens. A certains moments, je ne sais pas trop ou je dois aller (j’aurai peut-être dû repérer le circuit)! Voila que j’entends «mais il va où celui-là!». Ce qui devait arriver arriva : je n’ai pas pris la bonne route !
Je freine mais avec la pluie, la roue se bloque et je me mets à déraper. Il faut se calmer ! Demi-tour et c’est reparti. Un tour de fait … Mon compteur affiche 5Km. Si à ce moment là je sais encore compter 5*5=25 et non 20. C’est quoi cette nouvelle inconnue ! Bref, pour l’instant, il faut rouler. Je verrai ça plus tard. Je n’arrive pas à intégrer un groupe et donc je roule tout seul. Avec la pluie et les bandes blanches des passages piétons, certains virages sont très glissants. Je me fais une ou deux frayeurs en sentant la roue arrière glisser. 2, 3, 4 tours: le compteur affiche 20 Km. Faut-il ou pas faire encore un nouveau tour? Ai-je bien entendu 5 tours au briefing? Faut-il se fier au compteur où a l’information de l’organisation ? Par rapport aux autres concurrents qui me dépassent, j’ai sûrement un tour de retard. Et c’est parti pour le cinquième tour!
Le parcours en vélo terminé, retour au parc à vélo en courant. J’ai une drôle de sensation sous les pieds!

Nouveau changement de tenue. Je n’oublie pas d’enlever mon casque. C’est parti pour la couse à pied.
Arrivé sur la plage, la marée est haute. Il faut courir sur le sable mou. Pour essayer d’avoir de meilleurs appuis, je longe la mer mais avec certaines vagues je goille (Patois Vendéen: goiller signifie prendre l’ eau à travers les chaussures). La transition Vélo/CAP est assez difficile. Il me faut du temps pour m’adapter. Courir dans le sable mou n’est pas facile. Surtout quand un grand nombre des autres concurrents ont labouré le sable .

Dernière ligne droite et voila la ligne d’arrivée franchie.
Je termine donc en 1:37:30.90, à la 105ème place (62/74 dans ma catégorie). Ce n’est pas une très grande performance mais il faut bien commencer ! Un peu déçu quand même mais je ferai mieux la prochaine fois (enfin j’espère).

Le détail des temps et tous les résultats sont disponibles ici.

Merci pour les encouragements “Allez biloute“. Le Triathlon Littoral 59 a vraiment des supporters partout.